MOT DE LA PRÉSIDENTE

Guerre et paix : un roman déjà écrit

Le printemps est toujours une belle saison qui apporte les promesses des temps chauds. Le printemps 2022 est celui, souhaitons-nous, qui met un terme à deux années de morosité pandémique. Au nom du conseil d’administration, je voudrais remercier les membres qui ont continué à supporter l’AAAE ces deux dernières années, malgré les temps difficiles et le peu d’événements tenus.

L’Association a repris ses activités publiques, dont les lancements du dimanche, et a mis sur pied une série de tables rondes et conférences qui ont eu un certain succès. Nous allons donc poursuivre à l’automne en offrant au public de nouveaux sujets de tables rondes pourtant sur l’écriture et les genres littéraires.

La fin de la pandémie et des restrictions sanitaires a de quoi mettre en joie. Mais la vie qui aurait dû se poursuivre là où elle s’est arrêtée nous amène de nouvelles inquiétudes : la guerre en Ukraine. Jusqu’où se prolongera-t-elle ? Nous entraînera-t-elle dans un nouveau conflit mondial ?

C’est ce qui nous a incités à faire de LA PAIX le thème de cette édition. Comme dans le titre de Tolstoï, la paix est le pendant de la guerre. Peut-être parce que le conflit inspire davantage l’écrivain, les textes reçus sont plutôt sombres. Ils nous permettent par contraste de constater la chance que nous avons de vivre en Estrie.

Nous débutons par le texte d’Antonin Marquis qui parle de son besoin d’être informé de cette guerre malgré son impuissance à agir. Il fait le parallèle avec Alexandre Chenevert, personnage du roman éponyme de Gabrielle Roy, qui porte le sort du monde sur ses épaules. Pour se libérer de son inquiétude, Antonin voudrait se réfugier dans son chalet intérieur, là où il peut    « échanger le journal pour un roman », quitter le monde réel pour celui, réconfortant, de la fiction.

Mais peut-on parler de paix sans parler de guerre ? Les deux textes qui suivent nous parlent de la guerre vécue par les femmes, subie par les femmes devrais-je dire. Le texte de Pierrette Denault et celui de Jeanie Bogart nous racontent le sort des femmes dans les conflits. Deux textes forts et poignants.

Dans un court texte, Bruno Laliberté nous raconte les silences de son père après la Deuxième Guerre mondiale.

Nous terminons ce dossier avec un texte de fantasy de notre nouveau coordonnateur Félix Devault-Dionne. Il y explore l’hypocrisie de la paix et la futilité de la guerre, comme quoi on ne peut s’en sortir indemne.

Enfin, vous trouverez également dans ce numéro le résumé des activités auxquelles l’AAAE a
participé et nous terminons avec les nouveautés de nos membres.

Bonne lecture !

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LES ACTIVITÉS DE L’AAAE

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