Décès de Huguette Tanguay O’Neil

Nous avons appris la disparition de Huguette Tanguay O’Neil, épouse de feu Louis-Couillard O’Neil, décédée sereinement le 10 février 2025 à Sherbrooke à l’âge de 89 ans.

Elle naît le 6 janvier 1936 dans la ville de Québec de l’union entre Bertha Lapointe et Léopold Tanguay, et est la sœur aînée de feu Marthe Tanguay. Le 3 septembre 1955, elle épouse Louis-C. O’Neil (1930-2019), scientifique, éducateur passionné et membre fondateur du département de biologie de l’Université de Sherbrooke. Elle est mère d’une famille de cinq enfants.

Journaliste indépendante de formation tout terrain, elle est par surcroît écrivaine. Elle a vécu pleinement sa vie dans les bouleversements de la Révolution tranquille et ses suites, ainsi que durant l’émergence du féminisme au Québec.

 

En tant que journaliste pigiste, elle collabore pendant plusieurs années avec différents médias, notamment comme chroniqueuse à la télévision pour CHLT-TV, et dans des journaux quotidiens et des magazines, tels que Perspective, Culture vivante, Le Devoir, Maclean’s, L’Actualité, Le Courrier médical, L’Actualité médicale et La Presse. À titre de directrice de l’information au Conseil du statut de la femme du Québec, elle dirige, en 1977, une campagne de presse pour promouvoir l’importance de congés de maternité rémunérés par l’État. Cette campagne a porté ses fruits l’année suivante, alors qu’une loi est adoptée pour répondre à ce besoin.

Elle délaisse peu à peu le journalisme pour se consacrer à la littérature. Pendant sa carrière, elle publie sept ouvrages, dont quelques-uns à compte d’auteur. Le métier d’écrivaine lui procure la même reconnaissance que celui de journaliste. En 1992, au Salon du livre de l’Estrie, à Sherbrooke, elle reçoit le prix Gaston-Gouin pour son récit Belle-Moue, paru aux Éditions Triptyque. En 1993, elle remporte le prix littéraire Juge-Lemay de la Société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Sherbrooke pour le même récit. Parmi ses réalisations les plus marquantes, on compte la parution, en 2004, de la biographie de la sénatrice Yvette Rousseau, intitulée La réussite d’une vie, qui a été possible grâce à une bourse Yvette-B-Rousseau de la Fondation de l’Université du Québec à Montréal.

Lire également

UNEQ – Contribution syndicale des écrivains

Un article du Devoir fait le point sur les décisions prises par l’UNEQ lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du samedi […]

Correspondances d’Eastman – Michèle Plomer en vedette !

Du 4 au 7 septembre, Eastman devient le centre de la littérature au Québec grâce à la 23e édition des […]

Partager

Commenter