En octobre dernier, André Jacques, un auteur connu de Sherbrooke, a reçu le prix de la Société du roman policier de Saint-Pacôme 2016 pour son roman La bataille de Pavie publié aux Éditions Druide. Ce prix prestigieux couronne chaque année le meilleur roman policier publié au Québec. C’est donc tout un honneur pour son auteur.
La bataille de Pavie est la cinquième enquête d’Alexandre Jobin, antiquaire montréalais et retraité des services de renseignement de l’armée canadienne. Lorsqu’il sort d’une consultation médicale traumatisante, il sait que la mort le guette. Que faire? Boire à en perdre la tête? S’isoler dans sa résidence d’été de Saint-Irénée? Mais deux événements le sortiront de son angoisse. D’abord, un restaurateur italien vient lui proposer un contrat alléchant : aller faire évaluer et vendre en Italie des esquisses anciennes que le client croit d’une grande valeur, mais dont la provenance est douteuse. Puis, une ancienne maîtresse lui demande de se rendre en Sicile pour retrouver sa fille Pavie qui court un grave danger. Mais cette Pavie n’est pas une jeune femme ordinaire. C’est une tueuse professionnelle qui s’est réfugiée à Palerme, au cœur du royaume de la mafia, pour échapper à d’angoissants poursuivants.
De Montréal à Palerme, en passant par Nice, Rome et Marseille, on assiste alors à une enquête (une quête) trépidante et une lutte serrée contre la mort. Une lutte où, une fois de plus, l’auteur nous entraîne dans une histoire d’art et de sang.
Lire également
COMMENTAIRE DE LECTURE
Le droit d’être rebelle Correspondance de Marcelle Ferron avec Jacques, Madeleine, Paul et Thérèse Ferron, Boréal, 2016 (623 p.) Le clan Ferron – trois sœurs et deux frères – s’est opposé, chacun et chacune à sa manière à la société ultraconservatrice qu’était le Québec à une certaine époque. C’est ce dont témoigne la correspondance entretenue […]
Les yeux de mon âme ont vu, leurs cris du corps j’ai entendus
« Je veux rendre grâce à tous ces aînés en soins de longue durée qui m’ont laissé un héritage extraordinaire, soit celui de pouvoir choisir mon sentier de vieillesse. » Normand Gilbert est né en Beauce en 1947 et a œuvré plus de 40 ans en milieux hospitaliers. D’abord infirmier-auxiliaire pendant 21 ans, il s’est par […]