Ce qui marque habituellement la rentrée littéraire, ce sont tous ces nouveaux ouvrages qui sont offerts. Il y a ceux qui sont attendus avec impatience et ceux qui doivent être découverts. Ce n’est pas ce qui m’émoustille cette fois, c’est une toute autre chose. Cette rentrée littéraire me touche personnellement comme auteur.
Il y a annuellement, au pays, un peu plus d’une dizaine de prix littéraires jeunesse. Cette année, il y aura un gagnant supplémentaire. Le premier récipiendaire du Prix SuzannePouliot-et-Antoine-Sirois sera dévoilé lors du prochain Salon du livre de l’Estrie. Comme moi, Madame Pouliot et Monsieur Sirois ont bien hâte que le premier récipiendaire soit connu.
Lorsque M. Sirois a lancé le projet d’un prix littéraire jeunesse pour l’Estrie, le message a rejoint Madame Pouliot directement. Pas parce qu’il s’agit d’une passion ou que sa carrière professionnelle a été liée à la littérature jeunesse, mais parce que c’est une partie de sa vie dont il était question. Elle a donc soutenu son ancien collègue en assurant sa viabilité pour les 10 prochaines années. L’association des auteurs et auteures de l’Estrie, à qui on a présenté le dossier, a finalisé son organisation. Le défi qu’il restera à relever, s’assurer qu’il y aura une relève financière pour qu’il demeure bien vivant.
Grâce à l’existence d’un tel prix, je suis encouragé à poursuivre et à améliorer mon travail d’auteur. Le projet des deux instigateurs embrasse une cause plus que légitime. Nous voulions « mieux faire connaitre les auteurs estriens et les illustrateurs et les illustratrices qui contribuent à enrichir l’imaginaire. Mon collègue et moi souhaitons que ce prix rende plus visible cette production littéraire aux contours variés, aux propositions de lecture fascinantes, inattendues, originales et dynamiques, tant dans les médias écrits qu’électroniques » explique Madame Pouliot.
C’est parce qu’elle offre tellement aux enfants et aux adolescents que la littérature jeunesse devrait avoir plus de reconnaissance dans les différents médias ajoute-telle.
En tant que directeur d’une maison d’édition jeunesse, il m’est d’avis que plus la littérature jeunesse sera présente sur la scène culturelle, plus il y aura de jeunes lecteurs. Rappelons que ce sont les parents qui lisent les journaux et regardent les émissions culturelles à la télévision. Ainsi, pour stimuler l’intellect et l’imaginaire du jeune public, en plus de faire rayonner la langue française, une plus grande place devrait être réservée à la littérature jeunesse.
C’est certain, le Prix Pouliot-Sirois contribuera à relever ce défi !
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