PORTRAIT D’AUTRICE : ÉLIZABETH POULIOT

Quand avez-vous commencé à écrire ?

J’ai toujours aimé écrire. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, le français était ma matière préférée tout au long de mon parcours scolaire. J’ai étudié en littérature au cégep, puis j’ai mis tout ça de côté pour faire un bac en communication. À travers des emplois et d’autres formations, je me suis remise à l’écriture mi-vingtaine. Je faisais surtout des billets de blogue ou des articles. Puis, l’envie d’écrire un roman m’a pris mi-trentaine environ. J’ai suivi un petit cours récréatif et je me suis lancée. Et me voilà devenue autrice aujourd’hui !

Et qu’avez-vous écrit ?

J’ai écrit deux tomes de la série Les saisons de Marion, publiés chez Les Z’Ailées, des romans pour adolescentes. C’est l’histoire de Marion qui va travailler dans un camp de vacances. Marion, c’est mon alter ego. Il y a beaucoup de moi en elle. Plusieurs choses qu’elle vit, je les ai moi-même vécues. Elle est loin d’être parfaite, elle doute, elle commet des erreurs, qu’elle tente de corriger. Humblement, j’aimerais beaucoup que le lectorat s’identifie à elle et, peut-être, s’en inspire dans certaines situations.

Le deuxième tome, Les saisons de Marion – Retour à Quatre-Collines, c’est la suite du premier. Marion évolue toujours au camp, elle devra à nouveau affronter certains de ses démons et se dépasser. Ça bouge aussi beaucoup côté cœur, et elle ne trouve pas toujours ça facile.

En général, que lisez-vous ?

Je cite souvent trois autrices et trois œuvres en particulier qui m’ont marquée. Il y a d’abord Anique Poitras et La lumière blanche, MON livre préféré quand j’étais adolescente. Il y a ensuite Sarah-Maude Beauchesne et Cœur de slush, je me reconnaissais dans l’écriture à cause des références entre autres. Puis, il y a Nadine Bismuth et Scrapbook. Comme elle, j’ai longtemps été sous-titreuse, elle m’a donc permis de rêver que je puisse devenir autrice, moi aussi.

Je lis beaucoup et toutes sortes de romans m’intéressent. Je lis majoritairement des romans québécois. Ils me permettent davantage de plonger dans l’histoire, comme il y a la proximité du langage, des expressions, des accents, des références. C’est ce que je souhaite dans mon écriture, qu’elle soit bien québécoise. Je suis aussi très fan de la description des lieux, pour que le lectorat le visualise bien et s’y sente presque.

Sans nécessairement y ressembler, j’aime beaucoup l’écriture de Mylène Gilbert-Dumas, de Biz et de Fanie Demeule.

Avez-vous des habitudes d’écriture ?

Pour l’écriture de mes deux premiers romans, qui a merveilleusement bien fonctionné, je m’étais libérée du temps en prenant une pause de contrats de rédaction et de journalisme de trois semaines pour me consacrer entièrement à l’écriture. J’écrivais le matin et en début d’après-midi, ce qui cumulait peut-être cinq heures d’écriture par jour.

Pour le troisième tome de ma série, que je souhaite remettre avant Noël, ça se corse. Je n’ai pas pu prendre de pause de contrats, alors j’écris deux-trois heures, les matins de semaine, quand je n’ai pas de contrat. Ça n’avance donc pas très vite, ni très bien !

Quels sont vos prochains projets d’écriture ?

J’écris actuellement le troisième tome de la série Les saisons de Marion. J’aimerais le remettre à Noël et il devrait paraitre au printemps ou à l’automne 2023.

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