La littérature de combat propose un regard à la fois intime et politique sur les traumas sexuels dans leurs différentes modalités (directe, indirecte et insidieuse), sur le droit des femmes à l’autodéfense et sur le pouvoir de l’écriture pour un sujet qui n’a su qu’à l’âge adulte qu’il existe des familles préservées de la terreur. Écrire pour combattre, un acte de résistance?
Les soirées culturelles de l’École développement professionnel (EDP) ont lieu une fois par mois, de septembre à juin inclusivement. Ces dix soirées sont ouvertes au grand public et visent à promouvoir la culture, démocratiser le savoir et susciter la réflexion. Mensuellement, l’EDP accueille un auteur ou une personnalité publique qui aborde un sujet de culture générale. Présentées sous forme d’un entretien vulgarisé, ces soirées permettent l’échange et le dialogue dans un esprit convivial. Le prix d’entrée inclut une consommation par personne.
UNE LITTÉRATURE DE COMBAT
Conférence de Marie-Pier Lafontaine,
auteur de Chienne et Armer la rage
Marie-Pier Lafontaine s’engage dans la littérature de combat pour promouvoir le féminisme et dénoncer la culture du viol, la violence familiale et une société qui, plutôt que d’apprendre aux femmes à contre-attaquer en cas d’agression sexuelle, préfère les mettre en garde contre le risque de se défendre.
La conférencière
Marie-Pier Lafontaine est doctorante en études littéraires, ses recherches portent sur les différentes représentations de la violence contre les femmes en littérature contemporaine. Elle tente d’ailleurs, dans ses textes de création, de mettre en scène des femmes violentées, mais survivantes. Son premier roman, Chienne, est une autofiction où elle règle ses comptes.