Membres honoraires

HOMMAGE À NOS FONDATEURS

ET À NOS ADMINISTRATEURS ÉMÉRITES

 

L’Association des auteures et auteurs de l’Estrie tient à rendre hommage à ses fondateurs et à ses administrateurs émérites qui lui ont permis de voir le jour, qui ont contribué de façon exceptionnelle à la renommée de la littérature estrienne et ont assuré la poursuite de son importante mission au fil des quatre dernières décennies.

 

Antoine Sirois† (1925-2018)

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommé à l’Assemblée générale des membres le 26 janvier 2015.

 

Détenteur d’une licence en lettres de l’Université de Montréal, d’un baccalauréat en pédagogie de l’Université de Sherbrooke et d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Paris Sorbonne, Antoine Sirois fut spécialiste de littérature québécoise et de littérature canadienne comparée. Il fut également l’un des fondateurs du Centre Anne-Hébert et l’un des instigateurs de la création du Centre culturel de l’Université de Sherbrooke.

Professeur à cette même université où il a enseigné la littérature de 1967 à 1994, il a entre autres publié au fil des ans Montréal dans le roman canadien (1962), l’édition critique d’Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon avec Yvette Francoli (1986), L’Université de Sherbrooke, son rayonnement littéraire et artistique (1990), Mythes et symboles dans la littérature québécoise (1992), Lecture mythocritique du roman québécois (1999) et Chroniques d’une université en construction, l’Université de Sherbrooke, 1960-1965 (2006).

Membre de l’Académie des lettres et sciences humaines à la Société royale du Canada à partir de 1993, il a reçu de nombreux prix et distinctions au cours de sa carrière, dont le prix Gabrielle-Roy de l’Association des littératures canadiennes et québécoises, le prix Juge-Lemay de la Société Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, le certificat de mérite 1989-1990 de l’Association des études canadiennes et le Prix d’excellence de la Ville de Sherbrooke, catégorie Carrière. Il a été nommé professeur émérite en lettres et sciences humaines en 1994, l’année de sa retraite, et il a reçu le prix Bâtisseur de l’Université de Sherbrooke en 2000.

Il a également créé en 2013 le Prix Suzanne-Pouliot et Antoine-Sirois, qui est décerné aux deux ans à un auteur ou une auteure de littérature pour la jeunesse.

Photo : Archives de l’Université de Sherbrooke (2006)

 

André Bernier

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommé à l’Assemblée générale des membres le 26 janvier 2019.

 

Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en français de l’Université de Sherbrooke, André Bernier fut des membres fondateurs de l’Association des auteurs des Cantons de l’Est en 1977 et en assuma la présidence du conseil d’administration de 1978 à 1979. Également enseignant de journalisme à cette même institution de 1994 à 1995 et féru d’archives, il possède une imposante collection de périodiques.

Journaliste de carrière, André Bernier écrit dans les journaux depuis 1964 et a œuvré dans plusieurs quotidiens et hebdomadaires au fil des dernières décennies, dont Le Journal de Sherbrooke (1964-1966), L’Hebdo de Sherbrooke (1966-1968), La Patrie (1967-1968), Dimanche-Matin (1968), Le Miroir de l’Estrie (1991-1992), Le Journal de Sherbrooke (2003-2014 – chronique Tour de ville), un mensuel, Visages (1996-2004) et 4 quotidiens, La Tribune (1969-1973, 1980), Le Journal de Montréal (1980-1986, 1988-1997), Le Matin (1987) et The Record (1999).

Il fut tour à tour journaliste sportif et culturel, collaborateur à la page éditoriale (La Tribune, 1972), chroniqueur télévision (La Tribune, 1980), chroniqueur littéraire (Journal de Montréal, 1984-86, et Le Matin (1987) en plus de faire de la radio et de la télévision (CHLT, Télé 7 – de 1968 à 1970 – et CJMS, en 1990-1991)

Il a également fondé deux journaux : un hebdo, Le Miroir de l’Estrie (1991-1992), et un mensuel, Visages (1996-2004) et a collaboré aux périodiques Liaison, l’Estrie, TV Hebdo et Présent.

À titre d’auteur, André Bernier a publié Les Iconoclastes, théâtre, aux Éditions Cosmos (1977), Les Jambes, théâtre, aux Éditions Naaman (1980) et La Magie des danseuses, roman, aux Éditions Sedes (1992). Après une longue pause littéraire de 25 années, il proposait récemment un nouveau roman : Satan sort au printemps aux Éditions de l’Apothéose. La fille du Plateau, un autre roman, est à paraître en 2023 aux Éditions Goélette. Il a également publié des nouvelles littéraires dans Actualité, Passages et XYZ et de la poésie dans les revues Grimoire et Passages. Il a aussi travaillé au Service de l’information de l’Université de Sherbrooke (1979) et fut directeur de la revue littéraire Passages de 1987 à 1988.

André Bernier a remporté le Prix de journalisme Françoise-Gaudet-Smet de la Société Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke en 2006.

 

Pierre Francoeur

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommé à l’Assemblée générale des membres le 26 janvier 2019.

 

Originaire de Sherbrooke, Pierre Francoeur a été journaliste, éditeur et auteur.

En 1975, il fondait les Éditions Sherbrooke avec André Hallée, professeur de français à la polyvalente Le Phare et auteur de Sauver la face, publié aux Éditions Cosmos-Naaman (1974). Ils publient tout d’abord chacun leur ouvrage et commencent ensuite à faire connaître les auteurs de la région. Près de 25 auteurs estriens seront publiés en quelques années, et ce, sans subvention gouvernementale. Ils publient également, pendant quelques numéros, les Cahiers du Hibou, revue littéraire estrienne.

Puis, en 1977, avec la collaboration de plusieurs Sherbrookois, dont André Bernier, Ronald Martel, Normand Labelle et Jean Civil, il lance l’Association des auteurs des Cantons de l’Est (AACE), qui deviendra par la suite l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Pierre Francoeur fut journaliste et directeur de l’information à La Tribune de Sherbrooke, rédacteur en chef et président-éditeur du Journal de Montréal, président de Sun Média (alors le deuxième plus important groupe de journaux au Canada), et président de Québecor Média. C’est durant sa présidence que sera lancé le Journal de Sherbrooke qui sera publié de 2003 à 2014. Il a également lancé l’Hebdo de Laval.

En tant qu’auteur, il a publié trois recueils de poèmes : Bouquets de la mer (1975), Fragments noirs (1976) et Thermostats (1980) aux Éditions Sherbrooke.

Présentement retraité, Pierre Francoeur vit à Laval.

 

Ronald Martel

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommé à l’Assemblée générale des membres le 26 janvier 2019.

« Autant d’auteurs,

 autant de processus créatifs. 

Chacun à sa manière. »

Natif du Lac-Mégantic, Ronald Martel a été tour à tour co-fondateur de l’Association des auteurs des Cantons de l’Est en 1977 et président-fondateur du Salon du livre de l’Estrie en 1979.

Directeur général de la 100e Exposition régionale agricole de Sherbrooke en 1984-1985, propriétaire de compagnies actives dans le domaine de l’imprimerie de 1985 à 1994, il fut également journaliste-correspondant pour le journal La Tribune à Lac-Mégantic pendant 23 ans, et ce, jusqu’en 2020. Il a également assumé la responsabilité d’agent de communication au CSSS du Granit, l’hôpital du Lac-Mégantic, de 2007 à 2015.

Au fil d’une carrière bien remplie, il a également œuvré en tant que travailleur autonome contractuel, sous la raison sociale Martel Communication, et a publié quelques romans et recueils de poésie. Il se concentre maintenant à la publication et au rayonnement par les livres de sa maison d’édition, les Éditions Jour et Nuit.

Parmi ses différentes publications, citons : Le droit de s’aimer, à compte d’auteur (1972), Vestiges de vertiges, recueil de poésie, Éditions de la Basoche (1977), Silences Majuscules, recueil de poésie, suivi de La Souffrance de vivre et d’aimer, chroniques et nouvelles poétiques, Éditions Jour et Nuit (2008), Le dernier impie, roman, Éditions Jour et Nuit (2008), Jacqueline Laforce, la comédienne flamboyante, biographie, aux Éditions Jour et Nuit (2011).

Ronald Martel recevait, en 1983, le Prix Juge-Lemay de la Société Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke.

Crédit photo : Michel Brochu

 

Michel Gosselin

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommé à l’Assemblée générale des membres le 21 janvier 2023.

 

Natif d’Acton Vale, Michel Gosselin, romancier, scénographe et professeur, a fait ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il a obtenu par la suite une licence ès lettres en 1971, une maîtrise ès arts en 1974 et un doctorat en littérature de l’Université de Sherbrooke en 1992.

Il fut d’abord professeur de littérature latine au secondaire, puis à partir de 1973, il enseigna la littérature au Cégep de Sherbrooke puis, à l’Université de Sherbrooke, de 1982 à 1994, comme professeur invité du Département des lettres et communications dans le cadre des cours de scénarisation télévisuelle, de littérature dramatique et de rédaction de scénarios. À partir de 1996, il fut professeur associé à la Faculté des lettres et sciences humaines.

En tant qu’auteur, Michel Gosselin a écrit plusieurs livres dont un roman La fin des jeux, qui obtint le prix littéraire Alfred-DesRochers en 1986, et une oeuvre dramatique radiophonique diffusée à Radio-Canada, Zuste une autre, pour laquelle il se mérita deux prix, dont le prix international au concours Court Métrage. Il fut également impliqué dans le domaine littéraire au niveau régional et national dont, au Salon du livre de l’Estrie, à l’Association des auteurs des Cantons de l’Est, à l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et au Centre Anne-Hébert de l’Université de Sherbrooke.

Parmi ses différentes publications, nous retrouvons La fin des jeux, roman, Éditions Tryptique (1986), Le repos piégé, roman, Éditions Tryptique (1988), La mémoire de sable, roman, Éditions Tryptique (1991), Tête première, Éditions Tryptique (1995) et En route et pas de sentiment – Anne Hébert entre Paris et Montréal, Éditions Hurtubise (2010).

Michel Gosselin est l’un des fondateurs du Grand prix littéraire de la ville de Sherbrooke et du Centre d’études Anne-Hébert. Il fut également président du conseil d’administration de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie, au cours de différents mandats.

 

Suzanne Pouliot

Membre honoraire de l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie.

Nommée à l’Assemblée générale des membres le 20 janvier 2024.

 

Suzanne Pouliot est née à Montréal et a fait des études collégiales à Basile-Moreau (Montréal), a étudié à l’Université de Strasbourg où elle a obtenu un Diplôme d’études littéraires (DUEL), puis une licence en enseignement secondaire à l’Université de Montréal, une maîtrise en éducation à l’Université du Québec à Rimouski, un doctorat en didactique du français à l’Université Laval en 1987 et un baccalauréat en Fine Arts de l’Université Bishop en 1995.

Elle a enseigné la littérature de jeunesse (Université du Québec à Rimouski et à l’Université de Sherbrooke) et la didactique du français à ces mêmes deux universités de 1976 à 2009, le français, langue seconde (Université de Montréal, Guelph University, Université Concordia), en plus de participer à différents groupes de recherche centrés sur l’édition littéraire et la lecture littéraire.

Elle a publié sept livres dont trois en corédaction, en plus de collaborer à de nombreuses publications collectives, dont Michèle Marineau (avec Johanne Lacroix), Éditions David (2005), Les représentations de l’enfant (avec Noëlle Sorin), Cahiers scientifiques de l’ACFAS (2005), Livres, revues et littérature, Éditeurs québécois des années 1940 et 1950 pour l’enfance et la jeunesse, Éditions du CRP (2001), Les bébés livres ou l’émergence de l’écrit (avec Johanne Lacroix), Éd, du CRP (2001), L’image de l’Autre, Éd, du CRP (1994), Le Fabloc, Naaman (1986), L’Éveil à la poésie, UQAR (1983)

Elle a obtenu le prix Frances R. Russel (IBBY, Canada) pour son engagement en littérature pour la jeunesse (1995). En 2013, elle a créé avec son collègue Antoine Sirois de l’Université de Sherbrooke le prix Suzanne-Pouliot/Antoine-Sirois, qui est décerné à une œuvre de littérature pour la jeunesse, lors du Salon du livre de l’Estrie (SLE).

Parmi les bourses de recherche obtenues, soulignons celles qui lui ont permis de séjourner trois mois à la Bibliothèque de jeunesse de Munich (Allemagne) et une autre de trois mois également à Osaka (Japon) à l’International Institute for Children’s. Ses nombreux déplacements à l’étranger lui ont permis de créer d’importants liens professionnels avec des collègues, tant du Brésil, du Venezuela, de la République tchèque qu’ailleurs sur le continent européen.

De plus, en parallèle à ses engagements professionnels, madame Pouliot a poursuivi une carrière en arts visuels, en exposant en solo à la Maison des arts et de la culture de Brompton, au Musée Beaulne (Coaticook) et ailleurs en Estrie, autant des aquarelles, des peintures à l’acrylique que des gravures.

Dans le domaine littéraire, elle s’est impliquée au niveau régional au Salon du livre de l’Estrie et à l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie, en tant, entre autres, qu’animatrice bénévole du Club de lecture « Rendez-vous du premier roman » et de l’atelier d’écriture « Expression », récemment accueillie par l’AAAE, et existant depuis plus de 25 années maintenant.