Profil: Agnès Whitfield
Née à Peterborough (Ontario), Agnès Whitfield est critique littéraire, traductrice, professeure et poète. C’est à 15 ans, lors d’un séjour à Baie Comeau dans le cadre d’un échange scolaire, qu’elle a eu la piqûre du français. Après des études de maîtrise (Université Queen’s, Paris IV-Sorbonne) et de doctorat (Université Laval), elle a travaillé comme traductrice au Bureau de la traduction, puis enseigné la littérature québécoise et la traduction à l’Université Queen’s. Elle est maintenant professeure titulaire en études canadiennes à l’Université York. Comme universitaire, elle a dirigé ou co-dirigé sept ouvrages collectifs et publié une centaine d'articles sur la littérature québécoise, l’écriture au féminin et la théorie de la traduction. Responsable de la chronique des études littéraires à Lettres québécoises (1983-1993), elle a été membre du comité de rédaction de diverses revues, dont Voix et Images (1989-1992), Protée (1990-1993) et TTR (1995-1999). De 2002 à 2016, elle a signé la chronique annuelle de la traduction littéraire à la revue University of Toronto Quarterly. C’est au début des années 1990, après avoir traduit ver l’anglais Venite a cantare, un roman de Daniel Gagnon, qu’elle a commencé à écrire de la poésie en français. Parmi ses œuvres figurent Ô cher Émile je t’aime ou l’heureuse mort d’une Gorgone anglaise racontée par sa fille (Le Nordir, 1993), Où dansent les nénuphars (Le Nordir, 1995), Et si les sirènes ne chantaient plus (Écrits des Forges, 2001) et Poète, où te tiens-tu? (Éditions Sémaphore, 2021). Professeure invitée (Université de Bologne, McGill, Université d’Ottawa, Carleton, Université de Mayence), elle a fondé en 2011 la collection scientifique « Vita Traductiva » aux Éditions québécoises de l’œuvre, maison d’édition qu’elle co-dirige avec Daniel Gagnon.