Profil: Jéremie Labelle
Ma passion pour l'écriture s'est révéler par la composition de textes rimés sur des mélodies de rap au milieu de mon adolescence.
J'ai ensuite commencé la guitare et j'ai rejoins le groupe de musique de mon école secondaire par la suite. Nous ne fessions que des interprétations, donc mon envie de composer s'est vite fait sentir.
J'ai alors commencer à composer beaucoup de chansons, textes et mélodies de guitare.
Depuis 3 ans, je m’intéresse de plus en plus au monde littéraire, car il se rapproche beaucoup de la musique.
Bref, aujourd'hui, je travail à réunir ces mondes que sont la littérature et la musique.
Extrait du livre :
L'autre jour, sur un contrat pour peinturer une maison de riche dans le Westmount, je pensait au fait que j' peux pas dire: «Comme mon père disait...», parce que j' sais pas vraiment ce que mon père disait. Fac chu plus du genre à dire "c,est tiguidou" comme mon grand-père disait. Chaque fois qu'il finissait de dresser ses planches de bois ben drette ben lisse ou qui se faisait remercier pour ses prix ridiculement bas dans ses ventes de garage, y répétait: « C'est tiguidou ». J'ai beaucoup de temps pour réfléchir à ma vie percher à une hauteur mortelle avec les gouttes de jaune canarie qui me tombe dans face. Quand je regarde vers mes pieds, je vois la longue structure se laisser plier sous mon poids et la base de l'échelle étirée à plus de 50 pieds. En bas mes cannes de peintures ont l'air de gros smarties gris. À force de penser à des conneries de même, j'en viens à oublier que c'est risqué cette job là. Pour un peu moins de 11$ / h, je frotte un rouleau sur des murs au lieu de traîné une moppe sur des planchers pour 18 $ / h. Ma bulle éclate quand je me rappelle que l'échelle a été mise à niveau avec des planches pourries: Aussi, j' suis dans une pente de 45 degrés et j' suis pas attaché. Une situation de même c'est comme se faire vidé un galon de thinner sa tête: L'épiphanie du peintre: «c'est tiguidou ». Une fois en bas de l'échelle, je réalise que suis soulagé d'être de retour au sol. Je marche lentement jusqu'au site de réapprovisionnement en peinture. Les autres l'appelent le «refill time». Pendant que je verse la peinture, je repense à toutes les expressions reliées au travail comme: cut-can, co-kit, batch, 6 in 1, le pélican et le FAMEUX WIZZ, qui est en fait une version miniature dollorama d'un rouleau traditionnelle pour peinturer plus fragile, plus maniable. Mon pélican est plein. Le pied gauche sur le premier barreau de l'échelle, j'envie la fin de la journée. Y va rester les finitions, le ménage et la route. «C'est tiguidou».